Le château de MONTBRON (XVe siècle)
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Le château de Montbron que nous connaissons a été fortifié au cours du XVe siècle, vers 1480, peu aprés la guerre de cent ans, sous l'autorité de Marguerite deRohan, comtesse d'Angoulème. Il a été constuit avec les pierres de l'ancienne forteresse féodale et intégré dans la cité entourée de remparts.
Au fil des siècles, l'environnement s'en est trouvé modifié et il ne subsiste à ce jour qu'un corps de logis sur lequel est adossée une tour polygonale.
Une restructuration du bâtiment a été entreprise depuis plusieurs années et n'est pas encore terminée.
Néanmoins, l'avancement des travaux permet à la municipalité  d'organiser des expositions et manifestations diverses dans un site particulièrement adapté.

Le château de Sainte Catherine (XVIIe siècle)

Ce château, sitié à environ quatre kilomètres de Montbron, sur la route de Marthon, au lieu-dit "sainte catherine", a été édifié au XVIIe siècle.
Le corps de batiment se décompose en trois éléments distincts; l'élément central est de styles charentais, alors que les pignons d'extrémités sont plus élevés et surmontés de toits mansardés.
Il est dit que Joséphine de Beauharnais épouse de l'empereur Napoléon 1er y séjourna à plusieurs reprises.
A ce jour, le château a été aménagé en hostellerie au confort douillet et moderne.

L 'église Saint Maurice (XII-XV et XIXe siècles)
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Aprés les temps troublés du Xe siècle, la paix était revenue. Les rois et les grands seigneurs rétablirent l'ordre et la sécurité dans les provinces. Par ces faits, le clergé se régénère et une ferveur nouvelle s'empara des foules. Des églises romanes s'édifièrent dans chaque paroisse de l'Angoumois.
Un prieuré dépendant de l'abbaye de Cluny fut crée en ce lieu au XIe siècle et en l'an 1081, Guillaume de Montbron, évêque de Périgueux y fut inhumé. L'église dans son ensemble a été construite et consacrée vers la fin du XIIe siècle; une chapelle y fut ajoutée au nord à la fin du XBVe siècle et l'édifice a fait l'objet d'une restauration radicale pour ce qui concerne le chevet et le clocher à écailles, au XIXe siècle(de 1859 à 1887).
L'église renferme des monuments funéraires qui portent des inscriptions latines datant du XIIIe siècle. Lorsqu'on longe l'édifice, au sud, en suivant la rue, le regard est attiré par un gisant vêtu d'une dalmatique, allongé sur une dalle de pierre portant une décoration presque effacée. Un enfeu décoré de lobes en arcs abrite le tombeau. Une inscription qui n'est plus apparente aujourd'hui faisait connaître le nom du défunt: Robert III de Montbron qui s'illustra à la seconde croisade.
Solidement implantée à un endroit des plus élevés de la ville,  l'èglise a resisté à tous les malheurs de notre histoire et avec le château de Montbron, elle reste le témoin des siècles passés.
Il est bon cependant de signaler que depuis la fin de l'année 1998, le patrimoine intérieur s'est enrichi d'un orgue de trés bonne facture qui apporte si l'on puit dire " la note musicale" de  qualité, absente jusque là dans ce monument.

La chapelle des lépreux (XII-XVIIe siècles)                                      

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Au cours du moyen-age, de nombreuses épidemies et particulièrement la lèpre firent beaucoup de victimes. Montbron se trouvait sur un itinéraire secondaire trés fréquenté par les pèlerins qui allaient ou revenaient du sanctuaire de Saint Jacques de Compostelle.
Aussi, afin d'éviter une contamination plus importante, des léproseries ou maladreries furent crées en dehors des cités. Cest ainsi qu'à Montbon, la léproserie se situait aux abords de la petite chapelle dite "des lèpreux" que l'on aperçoit sur la gauche en empruntant la route de Piègut.
Cette chapelle vouée à Notre Dame du Bon Secours a été érigée au XIIe siècle. Elle est de forme rectangulaire, surmontée d'un toit en tuiles et d'un petit clocher pyramidal recouvert d'ardoises. De part et d'autre du portail d'entrée, deux ouvertures soutenues par huitfines colonnes ont été pratiquées pour permettre aux lépreux de suivre les offices à l'abri du porche.
Ce monument faillit être détruit après la révolution, mais une pétition des citoyens de la ville fit sursoeoir à la décision qui avait été prise.
L'édifice a résisté au temps et même à l'implantation de batîments à usage industriels dans sa proximité immédiate. D'ailleurs, lors de travaux de terrassement , de nombreuses sépultures datant des XIIe et XIIIe et jusqu'au XVIIe siècles furent découvertes. Des fouilles permirent d'apporter des témoignages sur les époques traversées. L'exhumation de restes humains, de poteries, de monnaies, de coquilles Saint Jacques confirmèrent le caractère historique de cette nécropole qui s'étendait entre l'ancien chemin de chez Marvaud et la route de Piègut.
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Le château de Menet (XVIe-XVIIe siècles)
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Le château est situé au fond d'une profonde vallée, sur la rive droite de la Tardoire. Sa longue façade basse s'étend côté rivière, elle donne sur une terrasse bordée d'un garde corps à ballustres en pierre.  L'autre face, remaniée au XVIIe siècle, est accolée de trois tours, celle du centre abrite l'escalier d'accés à l'atage supérieur. Une petite chapelle est intégrée dans la partie nord du bâtiment.
Ce château a été la propriété de la la famille noble de Lambertie et à ce propos, une anecdocte doit être contée  tant l'histoire est curieuse.
L'étrange mort de Madame de LAMBERTIE:
Vers 1837, sous le règne de Louis Philippe, vivait au château de Menet, Mr Pierre Edouard de Lambertie et son èpouse, née Marie Adrienne de Bellot. Madame de Lambertie était toute jeune et attendait la naissance proche d'un enfant. Elle se sentit fatiguée, s'alita, mais le mal empira et elle sombra dans un coma prolongé. La croyant morte, la famille prépara ses funérailles. Mr de Lambertie qui était profondément épris de sa femme, voulut qu'elle emportât dans sa tombe ses bagues et bijoux.
Une foule émue suivit son cotège et, la cérémonie religieuse terminée, on descendit le cercueil de la jeune femme dans la fosse creusée dans le cimetière de Montbron, prés de l'église.
Le soir venu, quand chacun fut rentré chez soi, le fossoyeur vint pour combler la fosse. Mais que se passa t'il à ce moment là? l'homme entendit-il  du bruit dans le cercueil? , voulut-il, poussé par une convoitise cupide, s'emparer des bijoux de la morte? l'histoire ne le dit pas. Le fossoyeur ouvrit le cercueil et vit alors avec effroi, que Madame de Lambertie n'était pas morte et respirait encore.
Vite il avertit la famille, on ramena la jeune épouse au château et quelques jours plus tard le 20 décembre 1837, elle donan naissance à l'enfant attendu, Louise Gabrielle de Lambertie.
Une seconde fille, Marie Berthe, naquit aussi au château en 1839.
Madame de Lambertie vécut encore longtemps et le 22 juillet 1861, elle assistait au mariage de la fille qu'elle portait en elle lorsqu'on la descendit dans la tombe au cimetière de Montbron. Elle avait 94 ans lorsqu'elle mourut en 1905, au logis du Linlaud.
L'étrange coma qui fit croire à son entourage en 1837, qu'elle était morte, les cérémonies religieuses de son enterrement dans l'église de Montbron et sa courte inhumation n'avaient pas altéré la robuste santé et la force de vie qu'elle portait.  Elle survécut longtemps à ses contemporains qui avaient suivi ses premières funérailles.

Le château de Chabrot (XVe-XVIe siècles)
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Parmi les châteaux qui s'élèvent dans la région de Montbron, celui de Chabrot est assurément le plus remarquable. Une vaste tour(XIVe) ayant servi de donjon à l'ancien castel se trouve dans son voisinage. L'édifice très massif, couvert d'un toit pentu, est ceinturé de tours à poivrières de dimensions inégales. Il offre par cette conception, un aspect original.
Ce château fut à un période, la proprièté de Jean Gédéon du Rousseau de Chabrot qui se présenta aux élections municipales de 1790 et en sortit élu maire de Montbron.

Le château de Ferrières (XVIe-XVIIe siècles)
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Le château de Ferrières a été édifié au XVIe siècle vers 1540. Il est situé sur la rive gauche de la Tardoire à proximité du château de Chabrot. Ce château, remanié à tous les siècles a été partiellement détruit par un incendie en 1870. La partie exécutée au XVIIe siècle n'a jamais été terminée. A l'origine, quatre tours encadraient l'imposant bâtiment; il n'en subsiste que deux ainsi que le donjon qui comporte un escalier monumentale. Chaque tour est défendue par des meurtrières dont certaines sont tournantes. Il s'agit de pierres rondes taillées dans la masse, percées en leur centre et qui pivotent sur un axe, ce qui est rare.
L'ancienne porte d'entrée du château est trés ouvragée. Son linteau est orné de rosaces et de la devise familiale" O toi, plus belle que le lys et la rose, ne m'abandonne quoi qu'il arrive".

Les moulins de Menet et de Chabrot
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Montbron possède deux moulins: Menet et Chabrot, datant du 19e siècle, tous les deux alimentés par les eaux de la Tardoire.
En amont se trouve la minoterie de Menet où l'on pouvait voir tourner sous la pression de l'eau trois grandes roues.
Celles-ci entraînaient deux jeux de meules qui écrasaient blé et céréales. Il existait également une autre meule à huile pour le noix vu l'abondance de noyers dans cette région.
Au début du XXe siècle, restait une seule grande roue qui laisse à penser que l'on avait remplacé les meules par des cylindres pour faciliter le travail des meuniers.
Par la suite, en 1960, son automatisme lui permet de produire environ vingt quintaux de farine par jour, mais en cas de manque d'eau ou de trés forte crue, un moteur électrique auxiliaire de25 chevaux prend le relais.
Aprés une vingtaine d'années d'abandon, la minoterie est reprise par la communauté de communes de Haute-Tardoire, puis restaurée avec la participation des amis des moulins Bandiat-Tardoire.
En aval, se trouve le moulin de Chabrot construit vers 1854 sur une ancienne forge au lieu-dit autrefois "pierre pansue" (pierre deudue ou pierre pointue).
Celui-ci n'a pas subi l'évolution du début du siècle, il a gardé ses meules d'antan.
A la première guerre mondiale, moulin d'arrêta de fonctionner.
La restauration a été réalisée à la suite de celle de Menet, par la communauté de communes seuil Charente-Périgord.
Le moulin de Chabrot est plutôt destiné au tourisme dans un but culturel:
-découverte d'une grande bluterie"grand tamis"
-démonstration de la fabrication du pain cuit au feu de bois.
Nos enfants sont heureux d'y allaer dans le cadre des activités de "l'été actif" ou de "l'atelier du pain".
Menet est une minoterie: production de farines avec la technique des cylindres.
Chabrot est un moulin: écrasement du grain par des meules en pierre.

Et au milieu coule la Tardoire
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La tardoire prend sa source en Haute-Vienne, au creux d'une cuvette s'ouvrant dans la prairie de Mazaubert. Le ruisseau s'échappe d'un étang presque circulaire et s'élance dans la vallée de Chalus où une partie des sources est captée pour l'alimentation en eau de la ville.
Aprés Chalus, la Tardoire baigne Champagnac et peu à peu sa vallée s'approfondit, elle serpente dans des vallons étroits sur la frontière de la  Charente, puis elle pénètre dans le Montbronnais à Ecuras et franchit les gorges du Chambon avant d'arriver à Montbron.
Là subitement tout change, elle quitte la roche dure pour rouler sur le calcaire friable abandonnant les rapides grondeurs du Limousin. La rivière décrit des méandres dont le plus large se situe au pied des hauteurs de Montbron, puis elle creuse son lit dans les courbes paresseuses qui cheminent vers la plaine de l' Angoumois pour aller perdre une grande partie de ses eaux dans le gouffre de chez Lacoux après Rivières et arriver très affaiblie à Agris avant de disparaître dans le sous-sol pour alimenter le kart de la Rochefoucauld et les sources de la Touvre.
Longueur:100km dont 6 4en Charente
Débit moyen annuel au pont de Lavaud:6,15 m3 seconde
En étiage:1,79 m3 seconde.
En amont nous trouvons principalement des truites, alors qu'en aval nous trouvons des gardons, tanches, brochets, sandres, carpes.

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